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En 2018, Carlos Ghosn fut arrêté. En effet, accusé de malversations financières qu’il récuse catégoriquement, l’auteur de l’alliance franco-japonaise se retrouve en résidence surveillée par les autorités nipponnes. A partir de là, la relation entre Renault et Nissan s’en est trouvée fortement parasitée. Depuis l’arrestation de Ghosn, les deux groupes ont connu conjointement une perte de 40 % de leur valeur. Quel avenir alors pour l’action du groupe français, Renault, sans son homme fort ?
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Vers un renouveau franco-japonais ?
De l’avoeu même d’un ingénieur supérieurement hiérarchique chez Renault, de nouveaux projets sont en passe d’être signés par les deux géants français et japonais. Cependant, ces derniers tarderaient légèrement à venir puisqu’ils sont prévus à l’horizon 2024. Si donc leur concrétisation peut sembler lointaine, des initiatives communes sont déjà amorcées et seraient annoncées sous peu. Quelques figures emblématiques ont été changées mais il n’a jamais été question d’un divorce irrévocable. Bien au contraire, le remplacement de quelques dirigeants influents viserait le renforcement de l’alliance Renault-Nissan et la rentame de projets ambitieux.
Qu’en est-il des actions boursières ?
Suite à l’arrestation de Carlos Ghosn, beaucoup craignaient une chute inévitable d’actions. L’indice du CAC40 rapporte cependant que le marché était resté imperturbable. Certes, l’effet de levier était affaibli mais l’action n’a enregistré qu’une baisse de 1,6 % durant la conférence de presse à laquelle a pris part Carlos Ghosn.
A en croire ce dernier, Renault enregistrerait une baisse significative de ventes d’automobiles depuis qu’il a quitté le navire. Cette affirmation est, de fait, vérifiable. Après un pic de ventes durant les 6 années qui précédaient l’année de son arrestation, le géant de l’automobile français a connu en 2019 une baisse de 3,4 %. Cependant, cette baisse n’est pas ipso facto liée au départ de l’ex-patron de Renault mais est plutôt relative à un ralentissement général du secteur automobile qui est de l’ordre de – 4,8 %.
Dans ce sillage, au même titre que les ventes d’automobiles, l’action boursière chez Renault a aussi connu une baisse notable de 39 % en l’espace de 14 mois. Elle est, en effet, passée de 64,63 euros en novembre 2018 à 39,28 euros en janvier 2020.
Là encore, il faudrait relativiser ; la baisse sur le cours de l’action n’est pas uniquement due au départ forcé de l’ex-PDG mais s’inscrit dans un contexte plus large et favorable à une déflagration. En effet, les difficultés liées à la gouvernance de l’alliance franco-japonaise, jointes à celles du fusionnement avec Fiat Chrysler, ont affecté négativement cette baisse.
Quoi qu’il en soit, les experts se montrent optimistes et prédisent un recrudescence positive des actions boursières chez Renault, due notamment aux nouveaux projets en perspective.
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